Institution Notre-Dame de Bétharram

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Institution Notre-Dame de Bétharram

Description de cette image, également commentée ci-après
Vue d'ensemble du sanctuaire et collège de Betharram.
Histoire et statut
Fondation
par Michel Garicoïts
Type Enseignement privé
Administration
Académie Bordeaux
Directeur Romain Clercq (en 2024)
Études
Population scolaire 280 (en 2023)
Formation collège
Langues anglais, espagnol ou allemand, latin (option) et occitan (option)
Localisation
Ville Lestelle-Bétharram
Pays Drapeau de la France France
Site web beau-rameau.org

L'institution Notre-Dame de Bétharrame est un collège-lycée catholique français fondé en 1837, à Lestelle-Bétharram en Nouvelle-Aquitaine, par Michel Garicoïts. Celui-ci crée aussi la congrégation des Prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram. En 2009, l'institution religieuse change de nom et devient Le Beau Rameau.

Plusieurs affaires judiciaires marquent l'histoire de l'institution.

Présentation[modifier | modifier le code]

1837 : Notre-Dame de Bétharram[modifier | modifier le code]

L'institution Notre-Dame de Bétharram est créée en 1837[1]. Situé à Lestelle-Bétharram dans le département des Pyrénées-Atlantiques, c'est un établissement scolaire privé sous-contrat de l'académie de Bordeaux[2].

L'établissement est implanté au coeur du centre spirituel de la congrégation du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, qui héberge des prêtres, des frères de passage ainsi que des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle, à proximité du sanctuaire de Notre-Dame de Bétharram, de style baroque, daté du XVIIe siècle[3].

En juillet 1899, les élèves du collège de Bétharram offrent à l'évêque de Bayonne, François Antoine Jauffret (1833-1902), un recueil retraçant la vie de Michel Garicoïts en souvenir du triduum des 7, 8 et 9 juillet. Cette étude sera publiée en 1900[4].

L'école fut fermée à la suite de l'expulsion des religieux en et fut rouverte en [5].

Participant au concours d'éloquence de 1952 de la Ligue des droits du religieux ancien combattant, regroupant cent trente-sept collèges catholiques, Hervé Panté-Depiand, élève du collège Notre-Dame-de-Betharram en est, à l'unanimité des suffrages, le lauréat[6].

Dans les années 1980, l'institution accueille 600 élèves dont 500 vivent à l'internat de l'école. Sa réputation est telle qu'elle recrute des élèves dans les régions de Bordeaux et Toulouse[1],[7].

Les conditions de vie au sein de l'internat sont décrites comme particulièrement difficiles et violentes[8], avec des dortoirs sans chauffage, des sanitaires sans papier toilette, et la fréquentation d'une douche hebdomadaire à l’eau froide[9]. La direction de l'établissement est connu pour ses méthodes musclées et pour recadrer le manque de discipline[3],[7],[10].

2009 : Le Beau Rameau[modifier | modifier le code]

L'institution religieuse change de nom en 2009 et devient Le Beau Rameau[1], en référence à la Vierge de Bétharram, « protectrice des enfants »[3]. Cette nouvelle dénomination a pour origine une légende locale. En effet la Vierge Notre-Dame de Lestelle sauva une jeune fille tombée dans le gave de Pau en lui tendand une « longue branche », elle est sauvée avec ce « Beau Rameau » qui se traduit par « bèth arram » en gascon. Depuis on invoque Notre-Dame de Bétharram[11].

En 2009, l’institution est tenue par la congrégation des prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram et par les filles de la Croix[7].

En 2010, et depuis huit années, le collège est une structure pilote pour des nouveaux rythmes scolaires, pour lesquels 124 établissements français sont retenus par le ministère de l’Éducation nationale. Après les cours du matin, les 250 élèves de Bétharram participent l'après-midi, pendant deux heures, à des activités ludiques, artistiques, spirituelles, culturelles ou sportives. À cette fin, un parc de six hectares avec des terrains de sports est à disposition. De plus, le gave de Pau permet de pratiquer le kayak ou le rafting. « L'égyptologie, le gospel, la robotique ou l'enregistrement de livres pour non-voyants » sont aussi au programme. Pour l'équipe éducative du collège, « la motivation procurée par ces activités rejaillit sur la scolarité ». Les familles règlent 20 euros par mois pour ces activités[12],[13].

À la rentrée 2011, l'institution compte 94 élèves primaire, 195 collégiens et 190 élèves en lycée général et technologique, encadrés par cinq instituteurs et 46 professeurs[14].

Un reportage du quotidien La Croix mentionne, en 2013, la présence de 360 élèves au sein de l'école primaire, du collège et du lycée général et professionnel. Un tiers des enfants vivent alors dans l'internat de l'école[3]. L'enseignement religieux est optionnel[3]. Des échanges sur divers sujets sociétaux sont suivis par 40 % des élèves ; ils sont organisés par l'aumônier, qui précise : « Nous parlons de racisme, de pourquoi devient-on prêtre… ». Par ailleurs, 20 % des enfants participent aux sacrements. Des partenariats sont organisés pour des actions de « terrain ». Par exemple avec l'association bénévole l'Hospitalité basco-béarnaise, pour assiter des malades lors du pèlerinage à Notre-Dame de Lourdes[3].

Organisation et taux de réussite[modifier | modifier le code]

Le collège Le Beau Rameau est lié au lycée privé Le Beau Rameau et au lycée professionnel privé le Beau Rameau situés à Igon, distant de 3 km de Lestelle-Bétharram. Un internat de garçons et de filles est possible pour les élèves. Celui des filles se situe à Igon. Les langues enseignées sont l'anglais, l'espagnol, le latin ainsi que l'occitan (option)[2].

En 2013, le taux de réussite du brevet est de 90 % et de 88 % pour le bac[3].

L'Étudiant donne pour le diplôme national du brevet de l'année 2022 un taux de réussite au niveau national de 87,5 % et de 94 % pour l'institution Le Beau Rameau. Sur trois ans, le taux de réussite du Beau Rameau est de 90 %[15].

En 2024, Le Monde indique que l'établissement « bénéficie depuis plusieurs décennies d’une excellente réputation. Le taux de réussite au baccalauréat est très élevé et des notables de toute la région y ont envoyé leurs enfants, autant pour construire leurs réseaux que pour les confronter à une éducation à la dure »[7].

Quelques élèves (sélection)[modifier | modifier le code]

  • Jean-Marie Soutou (1912-2003), ce fils de cordonnier étudie au sein du collège de Bétharram. À 15 ans, il arrête ses études pour travailler[16],
  • Celou Arasco (1921-1951), écrivain, indique dans un ouvrage : « Et moi-même n’ai-je pas été élevé à Betharram pour être missionnaire en Chine ? Mais je me suis retrouvé, à seize ans, ouvrier d’usine, puis de bureau. Tous les métiers, toutes les misères »[17],
  • Le prêtre Junes Casenave-Harigile (1924-2018), fait ses études au collège puis au séminaire de Bétharram. Après son ordination en Palestine en 1948, il revient en France où il enseigne au sein du collège de Bétharram puis dans d'autres établissements religieux[18],
  • Michel Camdessus, né en 1933, ancien directeur général du Fonds monétaire international[7],[9].
  • Jean-Charles de Castelbajac, né en 1949, élève et pensionnaire pendant 10 ans, il indique c'est là que : « mon imaginaire s'est créé. J'ai construit un univers à côté de celui très dur de la pension »[9],[19].
  • Calixte Bayrou, fils de François Bayrou, est élève de Bétharram, alors que son père est ministre de l'Éducation nationale, dans les années 1990[20].

Directions[modifier | modifier le code]

Directeurs de l'établissement[modifier | modifier le code]

Tutelles congréganistes[modifier | modifier le code]

Surveillants générals[modifier | modifier le code]

  • M. de Behr[24],
  • Damien Saget.

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Coups et blessures volontaires (1996)[modifier | modifier le code]

Le , à la suite d'un chahut puni par un aîné responsable de son dortoir, un adolescent de 14 ans est envoyé pieds nus, en slip et t-shirt par zéro degré sur les bords du gave de Pau[25]. L'adolescent rentre un quart d'heure plus tard, se plaignant du froid. Il est frappé, insulté par le surveillant général puis reconduit à grelotter sur le perron pendant près d'une heure[20]. L'élève se voit délivré une incapacité de travail de 3 jours[26].

Jean-François Lacoste-Séris, le père de l'élève signale les faits à l'Association des parents d'élèves de l'enseignement libre (Apel), alors qu'un précédent acte de violence de ce surveillance sur son fils en , pour un verre cassé[25], a causé sur lui une perte d'audition de 40 %[7],[9],[22]. Le , le père est destitué de ses fonctions de vice-président de l'Apel et invité à présenter ses excuses pour avoir partagé les faits au nom de l'association[7],[20],[26]. En conséquence, le père dépose plainte pour « coups et blessures volontaires » et « traitements inhumains et dégradants »[20],[24]. Le fait divers est médiatisé, du fait de la présence du fils du ministre de l’Éducation de l’époque, François Bayrou, au sein de l'établissement[20].

En , les conditions d'éducation au sein de l'institution Notre-Dame de Bétharram sont décrites dans la presse. En cas d'intranquillité, le châtiment est la « baffe », le « perron »[note 1],[7] ou le « pied du lit »[note 2],[27]. La présence de drogue, d'alcool et un climat de violence réproduit par les élèves sont mis au jour[20]. Une association de victimes, « Droits des enfants », tente alors de se constituer avec une douzaine d’anciens élèves[9],[28]. La direction de Bétharram déplore le « grave discrédit porté à l'institution »[20]. D'anciens élèves de l'institution, parmi lesquels Jean-Charles de Castelbajac et Michel Péricard, montent plusieurs comités de soutien pour défendre l'école Notre-Dame de Bétharram[24],[29].

Françoise Gullung, une professeure qui reprochait le climat de violence à Bétharram, avait communiqué à ses élèves le numéro vert 119 de l'aide à l'enfance[7],[20].

Le , le surveillant général, M. de Behr, affirme devant le tribunal correctionnel qu’il a usé de son « devoir de correction » afin de préserver la discipline de l'établissement[24]. Il est relaxé pour les châtiment, qui ne représente pas d'infraction au sens de la loi, tout en étant condamné à 5 000 francs d'amende avec sursis pour avoir infligé une « bruilllante gifle »[24].

Viol sur mineur (1998)[modifier | modifier le code]

Pierre Silviet-Carricart, directeur de l'institution Notre-Dame de Bétharram, est mis en examen, le , pour « viol et d'agression sexuelle sur mineur de moins de 15 ans »[21] pour des faits présumés entre janvier et , sur un mineur interne au collège âgé de 10 ans et demi[9],[30]. Le prêtre aurait profité de la fragilité psychique de l'enfant, destabilisé par la mort de son père, pour se livrer sur lui à des attouchements le matin de l'enterrement, avant que sa mère ne vienne le chercher pour l'emmener aux obsèques[7],[22],[31]. Il conteste les accusations[32] et dépose une plainte en dénonciation calomnieuse[22]. L'annonce pour certain est une surprise[33], pour d'autres cette mise en examen « n'est pas un scoop »[8].

Placé sous mandat de dépôt, il reste deux semaines en détention provisoire à la maison d'arrêt de Pau, avant d'être remis en liberté le , à la suite d'une demande formulée en appel à la chambre d'accusation de la Cour d'appel de Paul, au motif « que la mise en détention n’est plus nécessaire à la poursuite de l’information »[34],[35]. Les motifs invoqués par la chambre d’accusation pour remettre en liberté, un prévenu hors du commun, étaient « ceux qui habituellement justifiaient le maintien en détention » selon l'avocat du plaignant[7]. Le juge d'instruction évoque également son étonnonement sur cette décision inhabituelle[8],[34]. Il rapporte les « questions de sa hiérarchie » sur ce dossier et relate la visite durant la détention du prévenu, de François Bayrou, alors parent d'élèves, député des Pyrénées-Atlantiques, président du conseil général, et ancien ministre de l'éducation nationale, exprimant « ses interrogations et ses doutes » sur la culpabilité de Pierre Silviet-Carricart[note 3],[8],[34].

Le , la lévée de toutes les modalités du contrôle judiciaire du religieux[34] est jugée « insolite »[36], l'autorise à quitter la France pour rejoindre au Vatican les prêtres du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram au siège de sa congrégation[21],[37].

Le procureur de la République convoque l'ecclésiastique fin 1999 à la suite d'une seconde plainte d'un ancien élève de Bétharram[7], orphelin de père, pour des faits d'agressions sexuelles[38],[39], dont lui aussi aurait été victime de la part du prêtre, une douzaine d'années auparavant[21]. Une troisième victime se manifeste[34].

Le prêtre disparaît le , une semaine avant de devoir se présenter devant le juge d'instruction de l'affaire. Une lettre de sucide est retrouvée : « J'ai accompli mon chemin de croix, je suis au Golgotha, ma croix va se lever. »[40],[41].

Le , une dépouille en état de décomposition avancée est repêché dans le Tibre. Il est méconnaissable, mais ses vêtements, un chapelet et une carte d'identité à son nom sont retrouvés sur le corps[40],[42]. Il est enterré en France, en présence d’Élisabeth Bayrou[34],[43], dans le petit cimetière de la congrégation à Lestelle-Bétharram le [38],[44].

Le , le corps du religieux est exhumé pour un test d'identification ADN après l'expression de doutes sur son identité[45],[46],[47]. Le lendemain, le doute est levé avec les constatations visuelles de plusieurs temoins[48],[49]. Le , l'identification ADN formelle atteste que le corps enterré est bien celui du religieux[50],[51]. Cette constatation met un terme à l'enquête pénale[52],[53].

L'avocat de la première victime annonce le souhait d'émettre une procédure civile à l'encontre de la congrégation et d'assigner devant le tribunal de grande instance la direction de l'établissement pour défaut de surveillance[38].

L'enquête canonique menée par le diocèse de Bayonne concernant une accusation d'agression sexuelle sur un enfant aboutit à un non-lieu en 2017[54],[55].

En 2021, après la publication de rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, plusieurs anciens élèves de l'institution Notre-Dame de Bétharram sont reconnus par la Commission reconnaissance et réparation[8],[56].

Violence et agressions sexuelles (2024)[modifier | modifier le code]

En , Alain Esquerre, ancien élève de Bétharram de 1980 à 1985, croise dans le village de Lestelle-Bétharram le surveillant qui l’a tabassé en 1985[7],[8],[9]. Il crée en un groupe Facebook « Les Anciens du collège et lycée de Bétharram, victimes alléguées de l’institution », qui regroupe en près de 550 personnes[57]. Ainsi, il reçoit des témoignages sur les violences vécues dans l’établissement : « Des gens vous racontent leur détresse, des choses subies à l’âge de 10 ou 12 ans et qu’ils n’ont jamais racontées à personne. Ils se sont terrés dans leur silence alors que certains habitent à 10 kilomètres de là »[58],[59].

Plusieurs châtiments corporels sont pratiqués, comme des claques, des coups de pied, des coups de règle en bois sur les ongles ; certains jeunes garçons se faisaient tirer les cheveux ou punir les genoux sur une règle métallique jusqu’au sang[7]. Ils pouvaient être punis pour le week-end, pour que les stigmates de maltraitance échappent à leurs parents[7],[60].

En , le parquet de Pau ouvre une enquête préliminaire à la suite de vingt plaintes d’anciens élèves pour des faits de violences physiques, violences morales, viols et agressions sexuelles sur mineurs au sein de l'établissement, dans les années 1980[9],[32]. Ces plaintes concernent des religieux et des laïcs[54],[61],[62]. Pour le prêtre Jean-Marie Ruspil, responsable de l'école, c’est « très regrettable que de la violence ait pu être utilisée envers des enfants et des adolescents »[pertinence contestée]. Il indique qu'en 2024 l'institution est dans une nouvelle dynamique[54],[63].

En , treize autres plaintes sont déposées par des anciens élèves contre l’institution Notre-Dame de Bétharram[64], dont dix pour des viols ou agressions sexuelles[9],[57],[63]. Parmi ces plaintes de 2024, huit concernent un laïc, toujours surveillant au sein de l’internat du collège, devenu en 2009 Le Beau Rameau[1],[7],[64]. Le surveillant est suspendu de son poste le en raison du principe de précaution[9],[65].

Ces trente-trois plaintes visent six religieux et deux laïcs accusés de crimes sexuels. Trois d’entre eux sont encore en vie[9]. Les plaintes doivent aussi être transmises à la Commission reconnaissance et réparation (CRR) de l’Église catholique, créée pour réparer les violences sexuelles commises par des membres des instituts religieux[54]. Certaines de ces plaintes ont fait l'objet d'une reconnaissance et d'une indemnisation de la CRR[9],[55].

La direction de l'établissement envisage de se constituer partie civile et exprime vouloir collaborer à l'enquête. Pour sa part, Marc Aillet, évêque du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, indique être « terriblement choqué » par ces révélations[66].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Mise à l'écart temporaire d'une demi-heure, parfois plus, sur le perron « pour aider le jeune à comprendre et à se calmer » (sic).
  2. Rester une heure, de nuit, debout devant son lit.
  3. le maire de Pau tient à préciser qu’il n’a jamais cherché à intervenir dans les affaires de justice

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Gabriel Blaise, « Notre-Dame de Bétharram : un homme accusé de viols et agressions sexuelles est toujours en poste au collège », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  2. a et b « Collège privé Le Beau Rameau. », Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP),‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. a b c d e f et g Nicolas César, « Bétharram, une école qui veut avant tout ouvrir l'esprit », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne Accès limité, consulté le )
  4. M.-V. Lacq, Le vénérable michel garicoïts. collège de bétharram, séance littéraire, 22 juillet 1899, Hachette, , 174 p. (ISBN 978-2-329-45082-7)
  5. Les grandes dates de Bétharram, www.lestelle-betharram.fr
  6. « Coupe d'éloquence juvénile », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r Robin Richardot, « A Notre-Dame de Bétharram, la parole d’anciens élèves dénonçant un « régime de la terreur » se libère », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le )
  8. a b c d e et f Timothée Boutry, « Violences et viols dans un collège privé du Béarn : pourquoi 33 anciens élèves brisent le silence » Accès libre (potcast), Code source, sur Le Parisien, (consulté le )
  9. a b c d e f g h i j k et l Olivier Darrioumerle, « « Ces hommes ont brisé ma vie » : les témoignages glaçants d’ex-élèves de Notre-Dame de Bétharram » Accès limité, sur Ouest-France, (consulté le )
  10. J-P.A, « La communion des saints », Sud Ouest,‎
  11. « Pourquoi la Vierge de Bétharram a changé de nom ? », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Frédéric Mazéas, « Au collège de Lestelle-Bétharram, place aux activités l’après-midi », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  13. Renée Mourgues, « Rentrée : ce sera cours le matin et sport l'après-midi à Lestelle-Bétharram », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  14. a et b « Lestelle-Bétharram Un nouveau directeur à l'ensemble scolaire », La République des Pyrénées,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Gabriel Blaise, « Collège privé Le Beau Rameau », L'Étudiant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Thibaud Paul, « L'esprit de Jean-Marie Soutou », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Éric Dussert, « Celou Arasco, Pau nue », sur lmda.net, Le Matricule des Anges, (consulté le )
  18. François-Xavier Esponde, « Saint-Palais : Auguste Etchecopar et les Prêtres du Sacré-Coeur de Bétharram », sur baskulture.com, (consulté le )
  19. Sylvie Roux, « Jean-Charles de Castelbajac L'album souvenir de «l'aristo punk» », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. a b c d e f g h et i Pascale Nivelle, « Bétharram, le lycée fier de ses châtiments. La plainte d'un parent d'élève contrarie cent cinquante ans de réputation », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  21. a b c et d Jean-Paul Chaintrier, « Bétharram : un religieux, mis en examen, porté disparu », Sud Ouest,‎ , p. 8
  22. a b c et d Jean-Louis Borderie, « L'ex-directeur accusé de viol », Sud Ouest,‎ , p. 6
  23. « Mgr Landel le 7 mai à Pau », Sud Ouest,‎
  24. a b c d et e Thierry Sagardoytho, « L’affaire Notre Dame de Betharram : silence dans les rangs, épisode n°5 absolution » Accès libre, sur France Bleu, (consulté le )
  25. a et b Thierry Sagardoytho, « L’affaire Notre Dame de Betharram : silence dans les rangs, épisode n°3 parole au plaignant » Accès libre, sur France Bleu, (consulté le )
  26. a et b Thierry Sagardoytho, « Silence sur l'affaire Notre Dame de Betharram. Épisode n°2 : Omerta » Accès libre, sur France Bleu, (consulté le )
  27. Thierry Sagardoytho, « L’affaire Notre Dame de Betharram : silence dans les rangs, épisode n°4 mauvais genre » Accès libre, sur France Bleu, (consulté le )
  28. Bénédicte Mallet, « Notre-Dame de Bétharram : 13 nouvelles plaintes pour viols, agressions sexuelles et violences déposées par d’anciens élèves » Accès libre, sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  29. Lucas Zaï--Gillot, « L’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram, une institution ébranlée par des accusations de violences. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. Jean-Paul Chaintrier, « L'ex-directeur accusé de viol », Sud Ouest,‎ , p. 6
  31. « Un religieux accusé de viol », Le Progrès,‎
  32. a et b Mickaël Bosredon, « Vingt plaintes d’anciens élèves d’un collège privé pour violences et viols » Accès libre, sur 20 minutes, (consulté le )
  33. « « Stupeur et confiance » », Sud Ouest,‎ , p. 6
  34. a b c d e et f Bénédicte Mallet, « Bétharram : quand le juge Christian Mirande instruisait la première affaire, il y a 25 ans » Accès libre, sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  35. « Le père Carricart remis en liberté », Sud Ouest,‎ , p. 6
  36. Gilbert Laval, « Descente au tombeau du prêtre « suicidé ». », Libération,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  37. « Le père Carricart peut résider à Rome », Sud Ouest,‎
  38. a b et c Philippe Rioux, « « Une décision de justice est capitale » », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  39. (it) Fabrizio Peronac, « Padre Pierre, gli abusi sessuali in collegio e quel cadavere nel Tevere. », Corriere della Sera,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. a et b « Le père Carricart exhumé ce matin », Sud Ouest,‎ , p. 6
  41. « Fin d'un « chemin de croix » », Le Figaro, no 17258,‎ , p. 9
  42. « Le mystère se lève », Sud Ouest,‎ , p. 6
  43. Dominique Conil, « Dieu me savonne, silence et tardive délation » Accès libre, sur Mediapart, (consulté le )
  44. Ph. R., « Est-ce bien le père Carricart, » Accès libre, sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
  45. François Vignolle, « Le curé accusé de pédophilie sera exhumé Lestelle-Bétharram (Hautes-Pyrénées) » Accès libre, sur Le Parisien, (consulté le )
  46. Gilbert Laval, « Descente au tombeau du prêtre «suicidé». » Accès libre, Libération, (consulté le )
  47. « Exhumation du corps d'un prêtre », Le Figaro, no 17497,‎ , p. 10
  48. Jean-Paul Chaintrier, « Le père Carricart identifié physiquement », Sud Ouest,‎ , p. 6
  49. Philippe Rioux, « Un mois pour lever le doute » Accès libre, sur La Dépêche du Midi, (consulté le )
  50. « PEDOPHILIE : le corps inhumé au cimetière de Lestelle-Betharram est bien celui du Père Pierre Silviet-Carricart. », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  51. Bruno Huet, « Les analyses ADN confirment l'identité » Accès libre, La Dépêche du Midi, (consulté le )
  52. « Exhumation », La Croix,‎ , p. 8
  53. « Pau : identité du cadavre confirmée », Le Figaro, no 17516,‎ , p. 12
  54. a b c et d « Dans le Béarn, 20 anciens élèves d’un collège-lycée catholique portent plainte pour des violences physiques et sexuelles », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  55. a et b Bénédicte Mallet, « Béarn : vingt plaintes déposées par des anciens élèves de Bétharram » Accès libre, sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  56. B.M, « Alexandre, ancien élève : « Bétharram m’a gâché la vie » » Accès libre, sur La République des Pyrénées, (consulté le )
  57. a et b Gabriel Blaise, « Notre-Dame de Bétharram : treize nouvelles plaintes, dont dix pour des viols ou agressions sexuelles », Sud Ouest,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  58. « Béarn : 20 plaintes d’anciens élèves d’un établissement privé pour violences physiques et sexuelles », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le )
  59. Mickaël Bosredon, « Vers de nouvelles plaintes déposées dans l'affaire Notre-Dame de Bétharram » Accès libre, sur 20 minutes, (consulté le )
  60. « Notre-Dame de Bétharram : les "bons souvenirs" du Directeur » Accès limité, sur Éditions Golias, (consulté le )
  61. « Pyrénées-Atlantiques : un lycée privé sous le coup d’une enquête pour violences et agressions sexuelles », HuffPost,‎ (lire en ligne, consulté le )
  62. Clémence Rouher, « Violences et abus sexuels. "J'ai pensé à me suicider" : anciens élèves du lycée Notre-Dame de Betharram , ils veulent briser le silence », France 3 Régions,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  63. a et b Mickaël Bosredon, « Notre-Dame de Bétharram : Treize nouvelles plaintes déposées, dont une dizaine pour viols et agressions sexuelles », 20minutes,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  64. a et b Steve Tenré, « Notre-Dame de Bétharram : 13 nouvelles plaintes pour violences ou agressions sexuelles déposées par d’anciens élèves », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  65. Flore Catala, « Abus sexuels à Notre-Dame de Bétharram : le surveillant mis en cause écarté de son poste à la cité scolaire. », France Bleu,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  66. Fanny Narvarte, « Abus sexuels à Notre-Dame de Bétharram : l'évêque Marc Aillet se dit « terriblement choqué ». », France Bleu,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )

À voir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • M.-V. Lacq, Le vénérable Michel Garicoïts. Collège de Bétharram, séance littéraire, 22 juillet 1899, Hachette, , 174 p. (ISBN 978-2-329-45082-7)

Articles connexes[modifier | modifier le code]